samedi 29 septembre 2007

L'outil politique belge

Les francophones reconnaissent unanimement le sens aigu de l'autodérision qui caractérise les Belges. Le sentiment de belgitude, qui l’alimente, est actuellement exacerbé par la nouvelle crise politique qui secoue la Belgique, du nord au sud. En effet, alors que les discours les plus sérieux creusent chaque jour un peu plus un fossé politique, chaque citoyen belge éprouve de plus en plus de difficultés à définir l’étendue de son identité.
Rien d’étonnant donc de voir naître des sites belgo-belges ciblant l’actualité et l’illustrant par la dérision.
Norton PartitionMagic de Symantec est ce logiciel best-seller qui permet d’organiser le disque dur ‘en toute simplicité’. http://www.symantec.fr/ mentionne d’ailleurs qu’il est possible avec cette solution d’exécuter efficacement et en toute sécurité plusieurs systèmes d'exploitation.
Superbe source à parodier dont s’est emparé le site http://www.partitionbelgic.be/
Quand les belges font de l’autodérision, ils manifestent leurs convictions qui sont bien en décalage avec les manœuvres politiciennes qui remuent leur pays. Et il ne faut pas nécessairement être expatrié pour partager ce point de vue…

jeudi 27 septembre 2007

Ma minute philosophique

La programmation orientée objet est un style fondamental de programmation informatique. Ce paradigme résout les problèmes en définissant et en assemblant des briques appelées ‘objet’. L’objet devient la représentation d’un concept, d’une idée ou d’une entité du monde physique comme par exemple un véhicule ou même une personne.
Me replongeant dans quelques livres ‘de jeunesse’, je suis interpellé par un constat : Aristote définissait des causes permettant de comprendre un objet. Elles sont au nombre de quatre et sont :

  • sa cause matérielle ;
  • sa cause efficiente ;
  • sa cause formelle ;
  • sa cause finale.

Peut-on faire un parallèle entre l’approche du philosophe rationaliste et les théories OO (orientées objet) ?
L’OO va définir l’objet en spécifiant de quoi il est fait (cause matérielle), d’où il vient (cause efficiente) et suivant le rapport entre sa forme et son fonctionnement (cause formelle). Par contre il me semble impossible de programmer le pourquoi de son existence (sa cause finale). La cause finale est celle qui implique que le monde a un sens, que les choses se définissent aussi par ce qu’elles deviendront.
Voilà bien une dimension que l’informatique ne peut traiter. C’est simplement une dimension non réductible en équation. Heureusement pour l’homme non ?